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Bourvil

Nom de naissance André Robert Raimbourg
Naissance 27 juillet 1917
Prétot-Vicquemare, Drapeau de France France
Décès 23 septembre 1970 (53 ans)
XVIe arrondissement de Paris
Profession Acteur
Chanteur
Films notables La Grande Vadrouille
Le Corniaud

Bourvil (de son vrai nom André Robert Raimbourg), né le 27 juillet 1917 à Prétot-Vicquemare, Seine-Maritime et mort le 23 septembre 1970 à Paris (XVIe arrondissement), était un acteur et chanteur français.

Biographie[]

André Raimbourg, alias Bourvil (ou Andrel durant la "Débâcle", à Arzacq en juin 1940, et en 1941-début 42) n'a jamais connu son père, tué à la Grande Guerre peu avant sa naissance. Il passa toute son enfance avec sa mère et le nouveau mari de celle-ci, un agriculteur nommé Ménard, dans le village de Bourville (qui lui inspira son nom de scène). Il épousa Jeanne Lefrique (1918-1985) le 23 janvier 1943 avec qui, il eut deux fils :

  • Dominique Raimbourg (né le 28 avril 1950), avocat pénaliste, adjoint au maire de Nantes et député.
  • Philippe Raimbourg (né le 18 mars 1953), Professeur de Finance à l'Université Paris 1 Panthéon Sorbonne.

Après un apprentissage de boulanger, il partit en région parisienne pour tenter une carrière musicale, qu'il commença par des radio-crochets. Jeune artiste en quête de succès, il s’installe avec son épouse, à Vincennes dans un minuscule appartement de la rue des Laitières au septième sous les toits (Il y restera jusqu’en 1947).

Il enchaîna ensuite avec des numéros de « comique-paysan » (dérivé du comique troupier), mais c'est avec la chanson Les Crayons que sa carrière débuta vraiment en 1945. C'est d'ailleurs avec cette chanson qu'il fit sa première apparition au cinéma, en 1945 dans La Ferme du pendu de Jean Dréville.

Fichier:Montainville (Yvelines) - Tombe Bourvil01.jpg

Tombe de Bourvil

Il mourut à 53 ans de la maladie de Kahler (myélome multiple), et repose à Montainville (Yvelines), village où il avait sa maison de campagne.

Il est parfois désigné par le nom d’« André Bourvil » (il existe d’ailleurs un « Théâtre André Bourvil » à Paris, XIe arrondissement). C'est sous ce nom qu'il apparaît au générique et à l'affiche de l'avant-dernier film qu'il a tourné, Le Cercle rouge. Il remercia Jean-Pierre Melville, le réalisateur, pour avoir mentionné ainsi son prénom.

Son dernier film, tourné juste après Le Cercle rouge, fut Le Mur de l'Atlantique. Ces deux films sortirent quelques semaines après sa mort.

A ses obsèques étaient présents : Louis de Funès, Gérard Oury, Jean-Pierre Melville, Alain Delon, Lino Ventura, Robert Enrico, Jean-Pierre Mocky, Francis Blanche, Annie Cordy, Pierrette Bruno, Michèle Morgan, Yves Robert, Danièle Delorme, Laurent Terzieff, Jean-Paul Belmondo, Patrick Préjean, Jean Marais,...

Jeanne Lefrique, son épouse, née en 1918, mourut le 26 janvier 1985 dans un accident de voiture alors qu’elle se rendait de Paris à Montainville sur la tombe de son époux. Ils sont tous deux enterrés au cimetière communal de Montainville dans les Yvelines.

Un acteur de la gentillesse[]

Le jeu comique de Bourvil a reposé principalement sur des rôles de gentils, parfois un peu bêtes ou naïfs, comme les rôles qu’il a tenus face à l’énergique Louis de Funès : le personnage incarné par Bourvil parvient toujours, par sa gentillesse, non seulement à faire rire, mais aussi à échapper aux manipulations des personnages machiavéliques interprétés par de Funès.

Bourvil a cependant tenu des rôles plus dramatiques, comme l’homme à tout faire dans L'Arbre de Noël, dans lequel il aide un petit garçon atteint d'une leucémie à assouvir sa passion pour les loups. Dans ce film comme dans les films comiques, le spectateur peut facilement s’identifier au personnage joué par Bourvil, car c’est un homme simple. On peut aussi citer son rôle de Thénardier dans l’adaptation cinématographique des Misérables, ou encore son avant-dernier rôle, celui d’un commissaire de police dans Le Cercle rouge.

Bourvil était un homme très cultivé. Son ami Georges Brassens, devenu son voisin à Montainville, confiait qu’il était le parfait honnête homme, façon Modèle:XVIIe siècle et lui suggérait des lectures. Il partageait avec Brassens une connaissance encyclopédique sur la chanson française.
Il connaissait aussi Jean-Paul Sartre et on pensa à lui pour la Comédie-Française.

Aujourd’hui, il reste une référence pour de nombreux artistes. François Morel et Antoine de Caunes ont notamment réalisé un portrait de lui en mars 2005 dans le cadre de l’émission télévisée sur le plus célèbre des Français à travers les siècles où il arrivait en 7e position, gage d’une très grande popularité, 35 ans après sa disparition. Il parlait le français, l'anglais et un peu l'espagnol dans les films qu'il tournait!

Rôles et œuvres[]

Bourvil a reçu le prix du meilleur acteur du festival de Venise (la Coupe Volpi) pour son rôle dans le film La Traversée de Paris (d’après l’œuvre de Marcel Aymé). Comédien complet, il a choisi à maintes reprises des rôles traitant de sujets de société, notamment en coproduisant les films avec Jean-Pierre Mocky (La Cité de l'Indicible Peur ou La Grande Frousse, La Grande Lessive...). Il a également assuré le doublage de ses films en anglais.

En Radio Emission spéciale consacrée à Bourvil[]

On trouve une émission d'une heure consacrée à André Rainbourg à l'adresse suivante: http://www.suisse-inter.com/Emissions/Le-temps-avant/index.html

Filmographie[]

1941-1949[]

  • 1941 : Croisières sidérales d'André Zwobada : figuration sous le nom d'Alain Grimor, un scientifique au début du film
  • 1943 : Une étoile au soleil d'André Zwobada figuration sous le nom d'Alain Grimor
  • 1945 : La Ferme du pendu de Jean Dréville : le bourrelier, un villageois et chanteur à la noce
  • 1946 : Pas si bête d'André Berthomieu, Léon Ménard (*), le paysan
  • 1947 : Blanc comme neige d'André Berthomieu : Léon Ménard (*), le jeune paysan veilleur de nuit
  • 1947 : Le Studio en folie, court métrage de Walter Kapps : Bourvil y tient son propre rôle
  • 1947 : Par la fenêtre de Gilles Grangier : Gaston, dit « Pilou », peintre en bâtiment
  • 1948 : Le Cœur sur la main d'André Berthomieu : Léon Ménard (*), le bedeau musicien
  • 1948 : Le Bal du comité de défense, court métrage muet, réalisation anonyme : Bourvil y tient son propre rôle
  • 1949 : Le Roi Pandore d'André Berthomieu : Léon Ménard (*), le gendarme
  • 1949 : Miquette et sa mère d'Henri-Georges Clouzot : Urbain de la Tour-Mirande

(* : nom du second mari de sa mère, qui l'a élevé)

1950-1959[]

  • 1950 : Le Rosier de madame Husson de Jean Boyer : Isidore, le benêt au prix de vertu
  • 1951 : Seul dans Paris d'Hervé Bromberger : Henri Milliard, le jeune marié
  • 1951 : Le Passe-Muraille (Mister Peek a Boo) de Jean Boyer : Léon Dutilleul, modeste fonctionnaire (**) (« Mister Peek a Boo » dans la version anglaise)
  • 1952 : Cent francs par seconde de Jean Boyer : Bourvil est un invité d'honneur
  • 1952 : Le Trou normand de Jean Boyer : Hyppolite Lemoine, le dadais (**)
  • 1952 : Grrr, court métrage d'André Rigal : Bourvil y fait une participation
  • 1953 : Les Trois Mousquetaires d'André Hunebelle : Planchet, valet de d’Artagnan
  • 1953 : Étoiles au soleil, court métrage de Jacques Guillon : Bourvil y fait une participation
  • 1954 : Cadet Rousselle d'André Hunebelle: Jérôme Baguindet
  • 1954 : Le Fil à la patte de Guy Lefranc : Camille Bouzin, clerc de notaire compositeur
  • 1954 : Poisson d’avril de Gilles Grangier: Émile Dupuy, mécanicien auto
  • 1954 : Si Versailles m'était conté... de Sacha Guitry : un guide du musée de Versailles
  • 1955 : Les Hussards d'Alex Joffé: Flicot, un soldat de l'armée napoléonienne
  • 1956 : La Traversée de Paris de Claude Autant-Lara : Marcel Martin, chauffeur de taxi au chômage (**)
  • 1956 : Le Chanteur de Mexico de Richard Pottier : Bilou, l'ami de Vincent
  • 1958 : Les Misérables, film tourné en deux époques de Jean-Paul Le Chanois : Thénardier, l'aubergiste de Montfermeil
  • 1958 : Le Miroir à deux faces d'André Cayatte : Pierre Tardivet, professeur de calcul
  • 1958 : Sérénade au Texas de Richard Pottier :Me Jérôme Quillebœuf, notaire
  • 1958 : Un drôle de dimanche de Marc Allégret : Jean Brevent, publiciste à « Publiparis »
  • 1959 : La Jument verte de Claude Autant-Lara : Honoré Haudouin, paysan
  • 1959 : Le Bossu d'André Hunebelle : Passepoil, le compagnon de Lagardère
  • 1959 : Le Chemin des écoliers de Michel Boisrond: Charles Michaud, entrepreneur intermédiaire

1960-1970[]

(**: ayant une version colorisée)

Acteurs avec lesquels Bourvil a joué[]

Modèle:Boîte déroulante

Duo célèbres :

Fichier:Martigues-5.JPG


La Cuisine au beurre :
La Vraie Bouillabaisse
ou
La Sole Normande ?

  • Louis de Funès : Le Corniaud / La Grande Vadrouille (génériques communs également pour Poisson d'Avril, Les Hussards et La Traversée de Paris)
  • Jean Gabin : La Traversée de Paris / Les Misérables
  • Lino Ventura : Le Chemin des écoliers / Les Grandes Gueules
  • Jean Marais : Le Capitan / Le Bossu
  • Fernandel : La Cuisine au beurre
  • Jean-Paul Belmondo : Un drôle de dimanche / Le Cerveau
  • Alain Delon : Le Chemin des écoliers / Le Cercle rouge
  • Bernard Blier : Les Hussards / Les Misérables
  • Michèle Morgan : Le Miroir à deux faces / Fortunat
  • Pierrette Bruno : Le Capitan / Le Tracassin / Pacifico / La Bonne planque / ... et de nombreuses chansons en duo
  • Marie Dubois : Les Grande Gueules / La Grande Vadrouille / Gonflés à bloc
  • Francis Blanche : La Jument Verte / Un drôle de paroissien / La Grande Frousse / La Grande lessive / L'Etalon
  • Jean Poiret : La Grande Lessive / Le Mur de l'Atlantique/ un drôle de paroissien
  • Luis Mariano : Le Chanteur de Mexico / Sérénade au Texas
  • Georges Guétary : Ça sent si bon la Revue / La Route fleurie / Cavalcade / La Course à l'émeraude / Pacifico

Cinéastes ayant tourné avec Bourvil[]

Résultats au box-office[]

  • 1946 : Pas si bête : 6,20 millions d'entrées
  • 1951 : Le Rosier de Madame Husson : 4,30 millions d'entrées
  • 1956 : La Traversée de Paris : 4,89 millions d'entrées
  • 1956 : Le Chanteur de Mexico : 4,78 millions d'entrées
  • 1958 : Les Misérables : 9,94 millions d'entrées
  • 1959 : Le Bossu : 5,83 millions d'entrées
  • 1959 : La Jument verte : 5,27 millions d'entrées
  • 1960 : Le Capitan : 5,18 millions d'entrées
  • 1961 : Tout l'or du monde : 2,40 millions d'entrées
  • 1961 : Le Jour le plus long : 10,96 millions d'entrées
  • 1963 : La Cuisine au beurre : 6,40 millions d'entrées
  • 1965 : Le Corniaud : 11,74 millions d'entrées
  • 1966 : La Grande Vadrouille : 17,27 millions d'entrées
  • 1967 : La Jument verte toujours : plusieurs millions d'entrées en URSS, Bourvil devenant ainsi l'invité d'Honneur du Festival cinématographique de Moscou, où il est acclamé (Le Corniaud ayant déjà obtenu le Prix du meilleur scénario à ce festival en 1965)
  • 1969 : Le Cerveau : 5,55 millions d'entrées
  • 1970 : Le Cercle rouge : 4,34 millions d'entrées
  • 1970 : Le Mur de l'Atlantique : 4,73 millions d'entrées

Théâtre, opérettes, opéra, radios, tournées[]

  • 1937 : L'Anglais tel qu'on le parle, théâtre aux Armées, caserne de la Pépinière (24e régiment d'infanterie), Paris 8e
  • 1937 : L'Arlésienne, à la Gaîté-Lyrique de Paris, théâtre aux Armées
  • 1938 : Le Music-hall des Jeunes Amateurs, sur Radio Cité
  • 1942 : La Revue du Rire, théâtre de l'Alhambra (octobre) (avec Modèle:Lh, Roger Pierre...)
  • 1943 : Ça sent si bon la Revue, théâtre de l'Alhambra (juillet) (avec Georges Guétary...)
  • 1945 à fin 1947: Pêle-Mêle, sur Radio-Luxembourg, émission de Jean-Jacques Vital (l'inventeur de La famille Duraton, futur Directeur de Air Production), avec Monsieur Champagne aux jeux, Ray Ventura et ses Collégiens, Henri Genès..; Robert Rocca assure ses textes
  • 1946 : La Bonne Hôtesse opérette de Jean-Jacques Vital et Serge Veber, sur une mise en scène de Fred Pasquali, à l'Alhambra
  • 1946 : tournée estivale de trois mois en première partie vedette des Collégiens de Ray Ventura, patronnée par Bruno Coquatrix
  • 1947 : Le Maharadjah opérette de Jean-Jacques Vital et Serge Veber, sur une mise en scène de Fred Pasquali, à l'Alhambra
  • 1947 et 1948 : Constellation 48, émission radiophonique de music-hall sur la RDF écrite par Robert Picq et Pierre Ferrary, présenté par Mauricet, avec Ray Ventura et son orchestre, Henri Salvador..; textes de Bourvil encore avec Robert Rocca
  • 1948 : Les Contes d'Hoffmann, opéra de Jacques Offenbach, au théâtre des Champs-Êlysées avec l'orchestre de l'Opéra-Comique
  • 1949 : Le Bouillant Achille comédie de Paul Nivoix, sur une mise en scène de Robert Dhéry, au Théâtre des Variétés
  • 1949 et 1950: Le Café du coin, émission radiophonique sur Radio-Luxembourg par Jean-Jacques Vital, avec des textes de Maurice Horgues et Robert Rocca, patronnée par Verigoud puis Cinzano. Jacques Grello est le Barman, et Bourvil Monsieur Chose
  • 1950 : Quelques Pas dans le Cirage, pour trois mois au Québec, avec Roger Pierre (complice deux ans plus tard dans Le Trou normand), Jean Richard, Darry Cowl, dans le cadre de la troupe Les Burlesques de Paris (dont Louis de Funès fera partie quelques mois plus tard, comme pianiste-comédien) dirigée par Max Révol
  • 1950 : M’sieur Nanar opérette de Jean-Jacques Vital, Pierre Ferrari et André Hornez, sur une mise en scène de Fred Pasquali, théâtre de l'Étoile
  • 1951 et 1952 : Les Aventures de Bourvil, sur Radio-Luxembourg, réalisées par André Sallée, textes de Robert Picq, patronnées par les pâtes Milliat. Bourvil est Marcel Lapierre
  • 1951 : Soucoupes volantes, sur Radio-Luxembourg avec Jean Nohain, émission de Louis Merlin. Bourvil est alors Le Professeur Soucoupe, aux côtés de Pauline Carton et de André Gillois
  • 1952 : La Route fleurie opérette de Raymond Vincy, avec Georges Guétary sur une mise en scène de Max Révol, théâtre de l'ABC. L'œuvre durera 4 ans sans interruption. Soit 1302 représentations a Paris, et une tournée en province
  • 1952 : Phi-Phi enregistrement de la célèbre opérette de Albert Willemetz
  • 1956 : Cavalcade avec Georges Guétary, sur Radio-Luxembourg, chacun coachant un groupe d'artistes en compétition, puis
  • 1956 : La Course à l'émeraude, toujours sur Radio-Luxembourg, et Radio Monte-Carlo, et toujours avec Georges Guétary, pour un feuilleton musical cette-fois
  • 1958 : Modèle:Lh comédie de Jules Romains, sur une mise en scène de Jean-Louis Barrault
  • 1958 : Pacifico opérette de Paul Nivoix, sur une mise en scène de Max Revol, à la Porte Saint-Martin, avec ses principaux complices de La Route fleurie
  • 1962 : La Bonne planque comédie de Michel André, sur une mise en scène de Raymond Bailly
  • 1965 : Ouah ! Ouah ! opérette de Michel André, sur une mise en scène de Roland Bailly, la musique a été coécrite par Etienne Lorin et Gaby Wagenheim
  • entre 1969 et 1970: Paillasson, émission quotidienne matinale sur Europe 1, avec Robert Rocca et Maurice Horgues, sous la direction de Lucien Morisse, durant quelques semaines. Jean Richard lui succéda

Chansons[]

Bourvil a mené, parallèlement à sa carrière cinématographique, une carrière au music-hall et à l'opérette, durant laquelle il interpréta près de 300 chansons. Jouant le plus souvent des personnages de gentil, voire de benêt (cf. supra), il en chanta aussi souvent durant plus de la première moitié de sa carrière au cinéma. Parmi les plus connues :

  • 1945 : Les Crayons, paroles de Bourvil et musique d'Étienne Lorin, chanson du film La Ferme du pendu.
  • 1946 : Pour sûr, paroles de Jean Rafa et Bourvil et musique de Jean Rafa et Émile Prudhomme, chanson du film Pas si bête.
  • 1947 : C'est l'Piston, chanson du film Blanc comme neige.
  • 1947 : La Rumba du pinceau, paroles de Bourvil et musique d'Étienne Lorin et Sterval, chanson du film Par la fenêtre.
  • 1949 : La Tactique du gendarme, du 4e film d'André Berthomieu avec Bourvil, Le Roi Pandore, paroles de Bourvil et Lionel Leplat, musique d'Etienne Lorin.
  • 1952 : Langage bébé ou Les Enfants Fan-Fan, paroles de Bourvil dès 1937 pour amuser ses copains de régiment, chanson du film Le Trou normand. Version colorisée de la chanson
  • 1954 : Aragon et Castille de Bobby Lapointe, dans le film Poisson d'avril.
  • 1956 : Quand on est deux amis, avec Luis Mariano dans le film Le Chanteur de Mexico.
  • 1958 : Je t'aime bien (Casimir et Capucine) en duo avec Pierrette Bruno, dans l'opérette Pacifico.
  • 1958 : Ballade irlandaise, paroles d'Eddy Marnay et musique d'Emil Stern.
  • 1959 : Salade de fruits, paroles de Noël Roux, musique d'Armand Canfora et Noël Roux.
  • 1960 : Ma p'tite chanson, paroles de Robert Nyel et musique de Gaby Verlor.
  • 1960: Pour se parler d'amour, toujours avec Pierrette Bruno, dans le film Le Capitan (ainsi que Baladin)
  • 1962 : C’était bien, plus connue sous le nom apocryphe du Petit bal perdu, paroles de Robert Nyel et musique de Gaby Verlor.
  • 1962 : Un clair de lune à Maubeuge, paroles de Pierre Perrin & de Claude Blondy, musique de Pierre Perrin, chanson du film éponyme de Jean Chérasse.
  • 1963 : La Tendresse, paroles de Noël Roux et musique d'Hubert Giraud.
  • 1963 : Un air de jeunesse, paroles de Bernard Dimey et musique d'Henri Salvador, dans le film Le Magot de Josefa.
  • 1967 : Les Girafes, paroles et musique de Michel Berger.
  • 1970 : Ça (Je t'aime...moi non plus), duo avec Jacqueline Maillan, paroles de Serge Gainsbourg et Marcel Mithois, musique de Serge Gainsbourg, une parodie par Maillan et Bourvil de l'œuvre tubuesque de Gainsbourg.
  • 1970 : Pauvre Lola, duo avec Jacqueline Maillan, paroles de Serge Gainsbourg et Bourvil, musique de Serge Gainsbourg.

Un hommage lui a été rendu par Tom Novembre en 2006 par l'interprétation de 14 chansons dans son "CD André".

Une partie de sa discographie

Musique[]

Harmonica, mandoline, accordeon, guitare, cornet à pistons, trompette, bugle...:

  • 1934 : harmonie municipale de Fontaine-le-Dun
  • 1935 : trio musical à Saint-Laurent-en-Caux, à la trompette, avec Victor Gemptel (mécanicien, à l'accordéon), et le Dr Piory (médecin, au violon)
  • 1935 : harmonie municipale de Rouen-Saint-Sever
  • 1936 : harmonie municipale de Rouen
  • 1937 : section musique du 24e régiment d'infanterie (Paris)
  • 1941 et 1942 : cours de trompette du Conservatoire de Paris (en candidat libre)
  • Accordéoniste de Bordas La femme à barbe à l'ABC en 1941, avec Étienne Lorin

Récompenses[]

  • 1er du concours de Georges Briquet au Poste Parisien en 1938
  • Prix Byrrh du radio-crochet Les Fiancés de Byrrh à Radio Paris en 1938
  • Grand Prix de l'Académie du disque français en 1953, avec les Pierrots Parisiens et l'orchestre Nelly Marco
  • Comique français le plus populaire de l'année pour Radio-Luxembourg en 1953 (sondage)
  • Prix d’interprétation masculine[1] (coupe Volpi) à la Mostra de Venise en 1956 pour La traversée de Paris
  • Victoire du Cinéma français du meilleur acteur en 1956 pour La Traversée de Paris
  • Victoire du Cinéma français du meilleur acteur en 1959 pour Le Miroir à deux faces
  • Prix Georges Courteline de l'humour en 1961 pour Le Tracassin
  • Prix Courteline de l'humour en 1964 pour La Cuisine au beurre (également décerné à Fernandel)
  • Nommé Chevalier des Arts et des Lettres en 1968
  • ... alors que la même année, il a refusé -toujours par modestie- d'être intronisé dans l'Ordre de la Légion d'Honneur, Charles de Gaulle s'étant proposé en personne pour éventuellement la lui remettre
  • Durant les années 60', il a en outre obtenu le Prix d’interprétation de l’Académie du Cinéma français (Étoile de Cristal), et une Médaille d'Honneur de la ville de Paris

Citations[]

  • « Tenir un rôle comique, c’est exactement comme faire la cour à une jolie fille. Il faut du répondant »
  • « C'est pas juste  », sur son lit de mort, à 53 ans
  • De Charles de Gaulle: « Les chansons de Bourvil m'amusent beaucoup : elles me changent des palabres européennes de "Môssieur" Monnet et de ";Môssieur" Schumann ! »
  • « Le monde est rempli de Bourvil. Ma chance, c'est qu'ils croient que je suis le seul »

Anecdotes[]

  • Il fut reçu 1er du canton au Certificat d'études primaires en 1931, alors que c'est par inadvertance qu'il réussit, 21 ans plus tard, cette même épreuve, dans Le Trou normand en 1952, alors âgé de 35 ans (30 dans le film)
  • Il forma d'éphémères duos au cabaret en 1941, avec Étienne Lorin (clowns musicaux), puis Jean Richard
  • Bourvil devient un personnage de dessin animé, dans le court métrage Grrr de 1952
  • Lucien Raimbourg, de parenté distante, tourna avec lui dans Sérénade au Texas en 1958
  • Il refusa le rôle du commissaire Juve dans Fantomas, confié à Louis de Funès pour cause d'emploi du temps surchargé
  • Le triporteur du film Les Cracks lui tomba dessus dans un fossé en 1967: ses douleurs osseuses vertébrales se dévoilèrent alors...
  • Espérant vivre vieux, il accordait une attention toute particulière à une nourriture saine et équilibrée
  • Un timbre postal « Bourvil » a été édité par la poste française en 1994, dans le cadre d’une série consacrée aux acteurs du cinéma français.
  • Louis de Funès en 1965 (*) et Bourvil en 1968 (**) montèrent à bord du France. Fernandel se contenta du Normandie en 1938 (***) et de L'Île de France en 1957 (****). (* : Le Gendarme à New York; ** : Le Cerveau; *** : Les Cinq sous de Lavarède; **** : À Paris tous les deux)
  • Gage d'un talent hors norme, Fernandel interpréta 6 rôles familiaux différents du 1er degré en 1954 dans Le Mouton à cinq pattes, Bourvil 3 en 1961 dans Tout l'or du monde, et Michel Simon 2 en 1952 dans La Vie d'un honnête homme ainsi que Louis de Funès en 1961 dans La Belle Américaine (hors concours Jerry Lewis en 1965 dans Les Tontons Farceurs, grâce à 7 rôles ! 1 chauffeur et 6 frères)

Projets[]

La mort de Bourvil mit fin à plusieurs de ses souhaits cinématographiques (L'Albatros de Jean-Pierre Mocky; une Guerre des Gaules et les tribulations de deux frenchies aux USA, avec Louis de Funès, et toujours par Gérard Oury; les aventures d'un tonique curé de campagne du Pays de Caux imaginées par l'abbé Alexandre,..) et théâtraux (Le Contrat avec de Funès, écrit par Francis Veber et mis effectivement en scène par Jean Le Poulain).

Seuls La Folie des grandeurs, tirée de Ruy Blas (Yves Montand le suppléant) et L'Emmerdeur, issu du Contrat (avec Jacques Brel comme premier François Pignon) furent ensuite réalisés.

Autobiographie (autre projet)[]

  • C'est l'Piston : une soixantaine de feuillets manuscrits, inachevés,.. et perdus

Bibliographie[]

  • 1949 : Le Miroir des vedettes, n° 2, article Bourvil, comique paysan, Jean Polbernar, dans le supplément illustré de Radio-Revue
  • 1951 : Le Film vécu, n° 32, mars, spécial Bourvil, éd. Cinémonde
  • sd : Les Grandes stars du grand écran, n° 1, spécial Bourvil, Bourvil: le génie du comique, éd. du page
  • 1969 : Notre ami Bourvil, Catherine Claude, éd. Éditeurs français réunis
  • 1972 : André Bourvil, Maurice Bessy, éd. Denoël
  • 1975 : Bourvil, du rire aux larmes, Pierre Berruer, éd. Presses de la cité
  • 1981 : Bourvil, Jacques Lorcey, éd. P.A.C.
  • 1983 : Bourvil, Christian Plume et Xavier Pasquini, éd. Bréa
  • 1990 : Un certain Bourvil, Catherine Claude, éd. Messidor
  • 1990 : Bourvil, Jean-Jacques Jelot-Blanc et James Huet, éd. Stock
  • 1990 : Bourvil, ou la tendresse du rire, Philippe Huet et Élizabeth Coquart, éd. Albin Michel
  • 2000 : Bourvil... c'était bien, Gérard Lenne, éd. Albin Michel
  • 2003 : Chansons de Bourvil en bandes dessinées (coll.), éd. Petit à Petit
  • 2006 : Les plus belles répliques de Bourvil, Jean-Jacques Jelot-Blanc, éd. du Rocher
  • 2006 : Bourvil. De rire et de tendresse, Philippe Crocq et Jean Mareska, éd. Privat
  • 2008 : Yvan Foucart : Dictionnaire des comédiens français disparus - 694 portraits, 2147 noms., Éditions cinéma, - Informations sur Les gens du cinéma

Documentaires[]

  • Légende Bourvil, Air Production (la société de Jean-Jacques Vital, grand ami de Bourvil), 52' (VHS)
  • 1982 : Bourvil, un éclat de rire, réalisateur Catherine Dupuis, scénario Catherine Chanteloup et Jocelyne Triquet (TV)
  • 1996 : Bourvil, réalisateur Jacques Pessis, 25' (TV)
  • 2000 : Sur les traces de Bourvil, évocations avec les Frères Taloche, réalisateur Pierre Dupont, RTBF/ARTE/TSR, 30' (TV et DVD)
  • 2005 : portrait sur France 2 par François Morel et Antoine de Caunes, dans le cadre de l'émission Les 100 plus grands français de tous les temps, (TV - cf. supra)
  • 2006 : Bourvil, l'homme qui s'était fait artiste. Portrait d'une star pas comme les autres, réalisateur Armand Isnard, Cat Productions, 58' (TV)
  • 2007 : L'air du temps, réalisateur Jacques Plessis, 55' (TV)

Liens externes[]

Notes et références[]

  1. « J’ai eu le prix à Venise, bon, j’en suis pas mal fier, mais je ne confonds pas vitesse et précipitation, Bourvil et Sarah Bernhardt. Le rire dans la qualité c’est ce que je voudrais pouvoir faire. L’imbécile heureux, voilà mon emploi. Que je m’évade de temps en temps je ne dis pas non mais ce sera toujours pour y revenir. » Bourvil cité dans Maurice Bessy, André Bourvil, Denoël, 1972

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